En quoi consiste le growth hacking et comment l’utiliser?

Le growth hacking est un concept qui fait de plus en plus partie du langage marketing ces dernières années, mais qui reste tout de même méconnu pour un certain nombre de personnes.

Les entrepreneurs et dirigeants d’entreprise sont constamment à la recherche de nouvelles techniques qui pourraient les aider à développer la performance globale de leur institution et c’est dans cette optique que le growth hacking intervient.

Mais à quoi ce terme fait-il référence et de quelles façons peut-il avoir un impact dans les stratégies de vente d’une entreprise?

Pour en savoir davantage, nos experts de l’agence Web My Little Big Web couvrent le sujet pour vous. C’est parti!

Sommaire

D’abord, que signifie le growth hacking?

Le « growth hacking » ou le piratage de croissance a été inventé par Sean Ellis, fondateur et PDG de GrowthHackers, en 2010. Ce terme désigne les différentes stratégies axées sur le développement accru et rapide d’une entreprise. Il est généralement utilisé par les jeunes entreprises (start-up) qui ont besoin d’obtenir une croissance massive en peu de temps et avec un petit budget.

L’objectif des stratégies de croissance par piratage est d’acquérir rapidement un grand nombre d’utilisateurs ou de clients, et ce en dépensant le moins d’argent possible. Utilisée par Facebook, Dropbox, Hotmail, AirBnB et plusieurs autres entreprises, cette technique démontre des résultats impressionnants.

Avant d’observer dans quel contexte le growth hacking peut s’avérer utile, voyons ensemble le rôle d’un growth hacker.

Le growth hacker : quel est son profil?

La traduction du growth hacker peut sembler péjorative pour plusieurs. Un pirate de la croissance peut laisser une image négative si l’on réfère celui-ci au piratage. Toutefois, dans le domaine du marketing digital, le growth hacker est un acteur positif et créatif.

Il a comme principal objectif de favoriser l’obtention de la croissance d’une entreprise en combinant diverses techniques de marketing digital par exemple le référencement naturel et l’emailing.

Un bon growth hacker se doit également de réfléchir objectivement et de trouver des solutions sur mesure face à ses objectifs. Si un projet ne fonctionne pas, il doit penser à une autre manière de parvenir à ses buts ou simplement dénicher une nouvelle alternative. Il est essentiel d’avoir une bonne capacité mentale et un sens du détachement pour modifier complètement ses priorités et viser de différentes opportunités. Il compte donc plus d’un tour dans son sac.

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La matrice AARRR : le schéma de travail d’un growth hacker

Inventée par l’entrepreneur Dave McClure, la matrice AARRR est en quelque sorte le schéma avec lequel un growth hacker travaille. Cette matrice décrit largement le fonctionnement de toutes entreprises technologies à ses débuts. Acronyme pour Acquisition-Activation-Rétention-Recommandation-Revenu, cette matrice définit les différentes étapes auxquelles un growth hacker doit porter attention. En d’autres mots, il s’agit d’un tunnel de conversion.

Voyons ensemble ces diverses étapes.

Acquisition : première étape d’une stratégie de growth hacking

La première étape consiste à attirer des internautes vers un service ou un produit. L’acquisition regroupe donc les moyens mis en place par une entreprise ou un growth hacker pour communiquer avec la clientèle.

Pour ce faire, il faut bien connaitre les différents canaux sur lesquels on souhaite obtenir du trafic. De plus, il est important que la proposition de valeur du service ou du produit soit pertinente et que l’internaute la visualise rapidement. Les réseaux sociaux, la publicité, les forums sont tous des endroits sur internet où l’on peut faire mention du contenu.

Activation : faites passer vos prospects à l’action

L’étape de l’activation permet de persuader les clients de passer à l’action. En d’autres mots, d’adhérer aux produits ou services. L’activation est souvent traduite par des gestes anodins des clients à l’égard d’un site web. Par exemple l’adhésion à l’infolettre, un courriel avec des questions sur les produits, une demande pour une consultation gratuite. Tous ces exemples permettent d’obtenir un peu plus d’information sur le produit en question.

C’est aussi à ce moment qu’on peut récolter des renseignements plus précis sur les potentiels clients et augmenter la base de données pour de prochaines campagnes. Voici un exemple de produit d’appel qui permet de voir l’intérêt de la clientèle envers une entreprise et d’agrandir un carnet d’adresses :

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Rétention : faites revenir vos utilisateurs

La rétention permet de faire en sorte que le client utilise sur une base régulière les différentes plateformes. Lorsqu’une entreprise constate que le site ou les réseaux sociaux ne sont pas régulièrement consultés, le growth hacker peut inciter les utilisateurs à venir plus régulièrement. Cela peut être sous forme de notification push ou de courriel personnalisé.

Recommandation : quatrième étape du growth hacking

L’étape de la recommandation permet de faire écho sur le produit par le biais d’ambassadeurs ou de références. Le bouche-à-oreille est un levier efficace pour promouvoir les produits ou les services. La recommandation par les pairs permet d’accroitre la base d’utilisateurs et aussi de générer un trafic qualifié sur les diverses plateformes.

De nos jours, on peut régulièrement voir des personnes influentes sur les réseaux (influenceurs) qui recommandent les produits d’une certaine entreprise à l’aide de code promos ou de concours.

Revenu : maximiser votre taux de conversion

Cette dernière étape de la matrice consiste à maximiser le taux de conversion. C’est-à-dire maximiser le taux pour lequel le client complète le processus d’achat. Pour ce faire, il est possible de proposer des offres temporaires sur le site, d’offrir différents types de paiements en ligne, d’intégrer les avis des clients, etc. Ces stratégies permettront d’améliorer le parcours d’achat des internautes et de les inciter à acheter.

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Les 3 stratégies les plus utilisées dans le piratage de croissance

Le growth hacking peut s’avérer utile dans deux principales situations. D’abord, lorsqu’une nouvelle entreprise souhaite agrandir sa clientèle et faire connaitre ses services ou produits puis quand elle veut augmenter son nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux.

Pour ce faire, 3 stratégies sont propices pour atteindre ces objectifs : le marketing de contenu, le marketing de produit et la publicité.

La stratégie la moins couteuse est le marketing de contenu. Voici quelques exemples typiques de ce marketing :

  • Lancement de blogue
  • Création de contenu pour les réseaux sociaux
  • Podcast
  • Concours et cadeaux
  • Rédaction dans les forums
  • Marketing d’influence
  • Infolettre

Le marketing de produit quant à lui comprend des techniques pour rendre un produit plus attrayant aux yeux des utilisateurs. Il comprend par exemple :

Finalement, pour la publicité, les growth hacker vont généralement opter pour la publicité par clic (PPC) et la publicité sociale.

Le terme PPC est issu du mot anglais « Pay per Click ». L’entreprise paie pour placer ses publicités sur un site web, un moteur de recherche ou sur les réseaux sociaux. Chaque fois que l’utilisateur clique sur cette publicité, celui-ci est directement dirigé vers le site web de cette entreprise. La publicité sociale quant à elle fait référence à l’utilisation des différents réseaux sociaux pour effectuer des communications marketing avec la clientèle cible.

Dans le cadre de la croissance d’une start-up, il est conseillé d’utiliser ces diverses techniques pour obtenir davantage de visibilité auprès de la clientèle.
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Le growth hacking et le SEO : une alliance gagnante!

N’oublions jamais que le principe du growth hacking consiste à mettre en œuvre une tactique qui vise l’obtention rapide de la croissance d’une entreprise. L’une des priorités serait donc de parvenir à figurer parmi les premières pages des moteurs de recherche, notamment Google, qui a une part importante sur le marché de la recherche.

Ainsi, il peut être intéressant de combiner le growth hacking à une stratégie de référencement naturel. En créant du contenu de qualité sur son site web et en travaillant l’expérience utilisateur pour apporter aux abonnées les réponses dont ils ont besoin, Google boostera le positionnement dans les résultats de recherche.

Il est aussi possible de confier sa stratégie de référencement naturel à une agence pour acquérir des liens externes de qualités sur des sites de référence.

Le piratage de croissance : une solution pour lancer son entreprise du bon pied!

En somme, le growth hacking est une stratégie efficace lorsque l’on souhaite acquérir rapidement de la visibilité avec un budget plus restreint. Combiné à diverses techniques marketing, le piratage de croissance permet d’agrandir sa communauté.

Chez My Little Big Web, nous pouvons nous occuper de la gestion des réseaux sociaux et de la création de contenu SEO de qualité.

Si vous pensez avoir besoin d’un coup de main pour gonfler votre communauté, n’hésitez pas à contacter notre équipe d’experts. Il nous fera plaisir de mettre notre expertise à profit pour vous accompagner, quels que soient vos besoins.

Youpi!
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